Fibre : les Français bien mieux desservis que leurs voisins européens
Le déploiement et l’adoption de la fibre optique en France durant l’année 2020 lui permettent de conserver sa première place en Europe.
La France mène toujours la course. La fédération Infranum a établi le classement des pays européens où la fibre optique se déploie le plus et les Français n’ont rien à envier à leurs voisins. En septembre de 2020, l’Hexagone occupait la première place sur trois critères : les foyers raccordables, le nombre d’abonnés et les foyers raccordables en FTTH ou FTTB.
Dans son observatoire du Très Haut débit 2021, la fédération regroupant de nombreux acteurs de la fibre optique dresse un bilan très positif de l’année dernière en comparaison avec nos voisins européens. Non seulement la France a conservé son leadership sur le vieux continent, mais elle a même creusé l’écart en déployant et en recrutant plus vite.
Avec 2,8 millions d’abonnés fibre supplémentaires en France entre septembre 2019 et septembre 2020, la France a ainsi comptabilisé le double de nouveaux abonnés FTTH que comptait l’Espagne, deuxième du classement. Pour rappel, à la fin du troisième trimestre 2020, la France comptait alors 9.2 millions d’abonnés fibre, soit plus de 10% du marché européen (82 millions d’abonnés d’après le FTTH Council).
Et comme pour garder cette avance, le déploiement a lui aussi été exemplaire. Sur la même période, 4.6 millions de foyers français supplémentaires ont été raccordés en fibre optique, contre 2.8 millions en Italie et 2.7 millions en Allemagne, les deux autres pays sur le podium. Cette performance place donc la France à la première place du classement européen en terme de foyers raccordables en FTTH et FTTB dressé par Infranum, avec un total de 21,4 millions de foyers raccordables. L’Europe en comptait, durant cette période, 183 millions sur l’ensemble du territoire.
Pour rappel, au premier trimestre 2021, la France a comptabilisait 11.4 millions d’abonnés fibre. Daprès Infranum, cette année devrait marquer un tournant chez les Français avec plus d’abonnés fibre que d’abonnés ADSL, conséquence du déploiement rapide de la technologie mais aussi de l’abandon des abonnements haut débit.