Xavier Niel, le fondateur de Free, investit dans l’assurance 100 % en ligne
Grand investisseur, Xavier Niel a décidé cette fois-ci de soutenir la startup Acheel, une compagnie d’assurance 100 % numérique misant sur une plus grande simplicité, des contrats mieux adaptés et des tarifs plus attractifs.
“L’assurance simple et accessible”, tel est le slogan d’Acheel, une startup ayant lancé ses offres il y a tout juste trois semaines et déjà levé 29 millions auprès de plusieurs investisseurs. Parmi eux, on retrouve Xavier Niel, le fondateur de Free, qui en détient 20 %, mais également Portag3 Ventures et Serena Capital.
Comme d’autres dont Leocare, Luko ou Lovys, Acheel entend secouer le secteur des assurances en proposant une alternative plus simple, plus personnalisée et plus abordable par rapport à ce que vendent les acteurs traditionnels. Agréée par l’ACRP (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) pour délivrer des contrats dans tous les domaines d’assurance, la jeune société se revendique comme une vraie compagnie d’assurances. “Contrairement à d’autres start-ups, nous ne sommes pas des courtiers qui vendent des contrats de compagnies traditionnelles. Nous créons nos propres offres et les distribuons nous-mêmes”, explique en effet Francky Défossé, l’un des co-fondateurs.
Acheel propose actuellement 23 contrats d’assurance animaux, habitation et santé, mais n’entend pas s’arrêter là. “Dans quelques mois, nous proposerons également l’auto, la moto et l’assurance emprunteur. Nous aurons une offre complète”, assure son PDG Ralph Ruimy. “Il y a les contrats de base et ensuite tout est modifiable et personnalisable. Les garanties sont morcelées, et le client choisit au fur et à mesure”, explique-t-il. “Parfois, les compagnies traditionnelles gonflent les tarifs en ajoutant d’office des garanties inutiles”, explique de son côté Francky Défossé. Ciblant les 25-40 ans, une tranche d’utilisateurs biberonnés au numérique et de fait plus à l’aise avec les offres en ligne, Acheel se donne pour objectif les 100 000 clients d’ici deux ans.
Source : Le Parisien