Orange annonce le déploiement de la 5G autonome dès 2022
Si le grand public n’en verra pas la couleur avant 2023, les entreprises auront droit à la 5G dans sa version autonome dès 2022. C’est celle qui révèlera le potentiel de la technologie en termes de débit et de latence.
La 5G a été lancée fin 2020 en France par Orange, Free, SFR et Bouygues Telecom, mais il s’agit pour l’instant de sa version reposant sur un cœur de réseau 4G, autrement appelée 5G NSA (Non Standalone). Pour la version autonome et totalement indépendante du réseau 4G, celle nommée 5G SA (Standalone) qui améliorera sensiblement les débits et la latence, il faudra attendre encore un peu. Orange prévoit d’ailleurs de la déployer dès 2022.
Après les expérimentations, place au déploiement à grande échelle
Depuis quelques mois, Orange mène en effet des expérimentations autour de cette 5G SA. L’opérateur la teste notamment dans les ports du Havre et d’Anvers, où il a connecté les remorqueurs de navires. Le site de Schneider Electric à Vaudreuil, dans le département de l’Eure, permet aux techniciens de maintenance d’intervenir grâce à la réalité augmentée.
Le déploiement à grande échelle interviendra dès 2022, en commençant par les entreprises. “Nous allons pouvoir déployer des réseaux privés 5G standalone dès l’année prochaine pour des entreprises”, indique en effet Michaël Trabbia, responsable technologie et innovation chez l’opérateur historique, interrogé par 01net. Ces réseaux privés 5G seront distincts de celui-ci d’Orange ouvert au grand public avec des équipements installés directement dans les locaux des entreprises. Des appels d’offres seront lancés, avec pour cibles les zones industrielles et les ports.
“On pourra, par exemple, améliorer les performances d’une usine avec de la maintenance en réalité augmentée et du travail déporté. Très souvent, ce travail nécessite l’appel à des experts qui sont des ressources rares, situées ailleurs dans l’entreprise, et également à des capacités importantes pour la transmission et le traitement des données du flux vidéo et de réduction de latence pour le pilotage en temps réel des robots industriels“, donne comme exemple Michaël Trabbia.
Source : 01net