New Deal : Maxime Lombardini (Free) indique que les communes doivent y mettre du leur et utiliser “l’accélérateur” à leur disposition
Ce mercredi était l’occasion pour les opérateurs télécoms de faire le point sur la mise en œuvre du New Deal Numérique devant la Commission des Affaires Économiques. Maxime Lombardini, président du Conseil d’Administration d’Iliad, en a profité pour évoquer « l’accélérateur » dont disposent les communes pour accélérer le déploiement de la couverture mobile et qu’elles n’utilisent pourtant pas.
Maxime Lombardini a plaidé la cause de son groupe. Il a en effet rappelé les efforts et lourds investissements d’Iliad pour rattraper son retard du à une arrivée plus tardive dans le mobile. Il cite notamment les 15 000 sites qui permettent d’arriver à une couverture de 96 % en 3G (propre) et 92 % en 4G.
Lors de l’une de ses interventions, Maxime Lombardini a ensuite abordé l’un des freins du déploiement des antennes-relais dans le cadre du New Deal. Il a commencé par indiquer : « Nous ne choisissons pas, nous opérateurs, les zones où ces sites doivent être construits ». Il a ensuite donné l’explication : « Sur les premières vagues, Free doit construire 220 sites. Et sur ces 220 sites, seuls 25 (…) se sont vus accompagnés d’une proposition de la commune d’un site, d’une zone viabilisée ». Or, comme le rappelle Maxime Lombardini, si la commune propose un espace viabilisé pouvant accueillir le pylône, l’opérateur est engagé « à construire en 12 mois ». Autrement, « c’est 24 mois ». Selon lui, « l’accélérateur » est entre les mains des communes. Et d’ajouter : « ce qu’on peut voir aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas grand-chose qui se passe. Tout est laissé entre nos mains, alors que les communes connaissent leurs terrains beaucoup mieux que nous ». Il regrette que l’accélérateur (celui permettant d’arriver à 12 mois) soit « extrêmement peu utilisé ».