Google condamné à 220 millions d’euros d’amende pour mauvaise concurrence
Dans la publicité en ligne, Google faisait sa loi et s’est fait épingler par l’Autorité de la Concurrence (ADLC) en France.
Une sentence encaissée sans broncher pour une fois. Suite à une plainte déposée par plusieurs éditeurs, les pratiques de Google dans le domaine de la publicité lui a valu une nouvelle sanction de la part de l’ADLC. La firme de Mountain View se livrait à “des pratiques discriminatoires visant à favoriser les technologies de ventes publicitaires de Google“.
Si certaines spécificités ont été citées, comme des problèmes d’interopérabilité entre les serveurs publicitaires concurrents et sa plateforme de mise en vote ont été cités, il lui est surtout reproché de s’être mis dans des positions favorables pour écraser la concurrence. Contrairement à ses habitudes, le géant américain n’a pas contesté la décision de l’autorité. Cela lui a d’ailleurs permis de bénéficier d’une réduction de la sanction, en échange d’engagement à améliorer la situation.
🎯L’@ADLC_ inflige à @Google 1 sanction de 220M€ pour un abus de position dominante ayant favorisé ses propres services dans le secteur de la #publicité en ligne – @Google a proposé des engagements concernant le fonctionnement de son serveur publicitaire DFP & sa plateforme AdX pic.twitter.com/AkCeo77HMs
— Autorité de la Concurrence (@Adlc_) June 7, 2021
“Les pratiques en cause sont particulièrement graves car elles ont pénalisé les concurrents de Google sur le marché des SSP et les éditeurs de sites et d’applications mobiles. Parmi ceux-ci, les groupes de presse – dont ceux qui sont à l’origine de la saisine de l’Autorité – ont été affectés alors même que leur modèle économique est par ailleurs fortement fragilisé par la décrue des ventes d’abonnements papier et la baisse des revenus publicitaires associés” rappelle l’autorité.