Avec des pays qui ne semblent pas vouloir s’engager dans la campagne de boycott initiée par les USA en plein déploiement de la 5G, l’avenir s’éclaircit pour Huawei.
Évoquant des risques d’espionnage par la Chine, les États-Unis ont décidé d’écarter les équipements réseau de Huawei pour le déploiement de la 5G, tout en enjoignant leurs alliés à faire de même. Tour à tour, des pays ont suivi.
Sauf que depuis peu, les pressions sur le géant chinois des télécoms semblent commencer à se tasser, ce qui explique sans doute la confiance récemment affichée par le président de la branche française, mais aussi par le fondateur et PDG du groupe. Il faut dire aussi que Huawei fait tout pour montrer patte blanche, allant jusqu’à proposer d’investir dans des centres de sécurité pour permettre le test de ses matériels.
Dernièrement, les services de renseignement britanniques ont ainsi déclaré que le risque évoqué par les USA apparaissait exagéré et qu’il n’y avait pas de raison de bannir totalement les équipements réseau Huawei. En Allemagne non plus, les dés ne sont pas encore jetés, comme le gouvernement l’a indiqué. Des discussions sont en effet en cours et semblent s’orienter vers un contrôle accru pour ceux qui voudraient participer à la 5G. Rappelons enfin qu’un amendement visant à encadrer plus strictement le déploiement de la 5G en France a été écarté par le Sénat.
Autant de signaux qui devraient rassurer les opérateurs européens, eux qui craignaient qu’un bannissement de Huawei n’alourdisse les investissements et ne se traduise par un retard d’au moins deux ans dans la 5G.
Sources : FRAndroid et L’Usine Nouvelle
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