Orange et SFR demandent à repousser les enchères 5G à La Réunion
Les opérateurs historiques de l’île veulent repousser les enchères de la 5G à La Réunion.
Si le gouvernement et le régulateur des télécoms ont donné récemment le coup d’envoi de l’attribution de nouvelles fréquences 5G aux opérateurs de l’île de La Réunion, deux d’entre eux rétropédalent aujourd’hui. En effet, tandis que Zeop Mobile ne cesse de se plaindre autant sur les fréquences basses qu’il n’a pas réussi à obtenir que sur la nouvelle méthode d’attribution des fréquences 700Mhz et 3,5Ghz, de leur côté, Orange et SFR émettent à présent des réserves sur le calendrier 5G prévu par l’Arcep.
Selon les informations de nos confrères de La Tribune, les deux opérateurs historiques ont demandé au gouvernement un report des enchères 700Mhz et 3,5Ghz. Cela est dû au fait qu’Orange et SFR utilisent des équipements radio (antennes, infrastructures…) de l’équipementier Huawei. Sans compter que ce dernier est en passe d’être totalement banni de l’île pour la 5G.
Selon une source, Orange Réunion n’a pas reçu les autorisations nécessaires pour continuer à travailler avec Huawei. Il est très probable qu’il en soit de même pour SFR. Mais aussi pour Zeop, qui déploie actuellement son réseau sur l’île avec des équipements d’équipementier chinois.
De plus, si cette interdiction s’élargit à l’ensemble des opérateurs, il est possible que ces derniers remplacent sans délai, tous les sites actuels équipés d’installations Huawei, par des équipements d’un autre équipementier pour pouvoir proposer la 5G. Ce qui représente un travail titanesque pour Orange, SFR et Zeop, que cela soit en matière de temps, de main-d’œuvre ou d’argent.
Free Réunion (TELCO OI), en revanche, n’est pas concerné par ce problème, puisqu’il utilise principalement des équipements européens du finlandais Nokia.