Réforme de l’audiovisuel : l’Arcep veut plus de “liberté de choix” et éviter une nouvelle prise d’otage des téléspectateurs
"La liberté de choix, le pluralisme et l’universalité d’accès", c’est à ces problématiques qu’il faut répondre en priorité d’après le régulateur.
Le projet de loi de réforme de l’audiovisuel a encore du chemin à parcourir avant d’être présenté d’ici fin mars 2019. Pour le moment, l’heure est aux avis et analyses. La Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale a d’ailleurs saisi l’Autorité de la concurrence pour ainsi connaître son son de cloche autour de l’impact de la révolution numérique sur l’audiovisuel, laquelle à son tour, a sollicité le point de vue de l’Arcep.
C’est dans ce cadre que le régulateur a dévoilé hier trois propositions. A l’heure où l’audiovisuel est en pleine mutation avec davantage de contenus non linéaires (Replay,VOD), un recours abondant des Français à des supports multiples comme Chromecast, l’Apple TV ou autres intermédiaires, sans oublier la prépondérance actuelle des offres « triple play » par rapport à la TNT, le régulateur alerte "sur les enjeux que cette influence croissante soulève, en termes concurrentiels et de liberté de choix, et finalement de pluralisme et d’universalité d’accès".
Ainsi, l’Arcep suggère d’abord un "assouplissement des obligations de couverture via la TNT, en laissant davantage aux chaînes le choix des (ou de la) technologie(s) qu’elles souhaitent utiliser pour leur diffusion sur l’ensemble des territoires."