Couverture 4G : une collectivité veut aller plus vite et plus loin que le “New deal”
"Le monde rural a droit à des infrastructures performantes et modernes et ne peut attendre dix ans pour être éligible au très haut débit" ce sont les mots du président du Conseil départemental de l’Eure-et-Loir, Claude Térouinard.
Il a présenté un plan de couverture mobile plus ambitieux que ce que prévoit le "new deal" pour la réduction des zones blanches et grises ainsi que la mise en place du THD Radio pour "faire une 2×2 voies numérique en deux, en attendant l’autoroute de la fibre prévue pour 2028".
Plus vite sur le mobile
Le plan présenté vendredi s’appuie pour la partie mobile sur une étude réalisée par le département en février dernier. Elle préconise, pour résorber les zones de mauvaise couverture l’implantation d’une centaine d’antennes relais 4G (une tous les 4km dans les 200 communes concernées), contre une trentaine prévues dans le cadre du "new deal", dotation jugée comme insuffisante par le département. "Le montage financier est le suivant. D’ici la fin de l’année, le Conseil départemental va constituer une société de projet. Sa mission consistera à désigner un prestataire, chargé d’installer les relais, et à piloter leur déploiement. La mise en service s’échelonnerait entre 2019 et 2021" rapporte l’Écho Républicain.
Une solution temporaire pour le THD fixe
En ce qui concerne le Très Haut Débit fixe, le département veut aussi, en attendant la fibre déployée par le syndicat Eure-et-Loire Numérique et prévue pour 2023-2028, mettre en place une solution de THD Radio pour couvrir rapidement, d’ici 2020, en très haut débit ses administrés. Une quarantaine d’antennes serait ici nécessaire et ces dernières pourraient être couplées avec les antennes 4G "pour limiter les impacts sur l’environnement".