Belgique, Allemagne ? Free se concentre sur les marchés où il est déjà présent
En marge de la présentation des résultats semestriels, Thomas Reynaud, le directeur général du groupe Iliad a été interrogé sur un possible intérêt pour les marchés belge et allemand dont le ministre pour l’un et l’autorité de la concurrence pour l’autre veulent faire la place pour un nouvel opérateur télécoms. Ce n’est pas la priorité du groupe Iliad.
Depuis qu’Alexander De Croo, le ministre belge de la Coopération au développement a exprimé sa volonté d’ouvrir le marché à un quatrième opérateur aux côtés de Proximus, Orange Belgium et Base tout en faisant du pied à Free en remarquant que "ce qui se passe en Italie est parfaitement possible ici", les rumeurs vont bon train sur un éventuel intérêt de Free à se lancer sur le marché belge.
Coté allemand, c’est l’autorité de la concurrence qui pousse à l’arrivée d’un quatrième opérateur en plus de Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica Deutschland, pour l’attribution des fréquences 5G, balayant d’un revers de la main l’argument avancé par les opérateurs déjà en place, et qui sous-tend en France un possible retour à trois opérateurs, selon lequel les investissements à venir seraient pénalisés à plus de trois concurrents.
Hier, devant les analystes, le directeur général d’Iliad, Thomas Reynaud, sans trop s’avancer sur les ambitions européennes du groupe, interrogé sur un possible intérêt pour ces marchés a dit que l’opérateur se concentre, pour l’instant, sur les marchés français et italiens. La Belgique et l’Allemagne ne sont pas des priorités.
Mais la porte n’est pas totalement fermée et les rumeurs continuent de circuler sur une implication à titre personnel de Xavier Niel en Belgique comme il l’a fait en Suisse et à Monaco.