Consolidation des télécoms : un échec du régulateur si Free venait à disparaître affirme son président
Qui mangera qui ? C’est le feuilleton qui agite le petit monde des télécoms en ce moment et depuis que Bloomberg a révélé l’existence de discussions entre Bouygues et SFR pour un éventuel rachat du premier par le deuxième.
Mais voilà, d’autres rumeurs parues dans la presse et faisant état d’une fuite potentielle d’abonnés sur le mobile (à laquelle Iliad a réagi) s’ajoutant aux derniers résultats mitigés font que Free se retrouve dans une mauvaise passe ces derniers temps. Le titre a décroché pour la troisième fois en bourse et a perdu 33% en six mois.
A tel point que le Canard Enchaîné en vient même à douter de l’avenir de Free. La revue de presse du régulateur des télécoms rapporte la réponse donnée "en privé" par le président de l’ARCEP, Sébastien Soriano au palmipède "Si Free devait disparaître du marché, ce serait un échec pour nous". En effet l’opérateur de Xavier Niel a bénéficié du soutien constant de l’Arcep, qui naguère a milité pour le passage de trois opérateurs à quatre.
Pour rappel, Sébastien Soriano qui considérait qu’un retour à trois opérateurs était "ni nécessaire, ni souhaitable", a d’ailleurs depuis changé son fusil d’épaule, estimant dans un entretien au Monde que comme "l’industrie est au rendez-vous" et que "la page du trou d’air est tournée", il accueillerait "avec bienveillance un projet de consolidation des télécoms".