En 2011, Orange et SFR s’étaient répartis les zones moyennement denses, pour être opérateurs d’infrastructures FTTH. Orange s’arrogeait ainsi 80% des villes concernées et SFR les 20% restants (Free, quant à lui, cofinançant le déploiement mais sans être opérateur d’infrastructure).
Mais depuis le rachat de SFR par Numéricâble, l’opérateur au Carré Rouge a quelque peu délaissé le déploiement du
FTTH pour privilégier l’amélioration de son réseau câblé, là où celui-ci était déjà présent. Orange a donc repris une partie du déploiement
FTTH que SFR n’avait pas réalisé, et s’arroge ainsi 90% des villes en zones moyennement denses, en laissant donc les 10% restants à SFR.
Depuis, SFR a revu sa stratégie et réclame à Orange de lui rétrocéder certaines des villes en ZMD. Et,
selon Le Monde, les deux opérateurs seraient parvenu à un accord.
"SFR récupère 1,2 million de prises supplémentaires en plus des 1,4 million qu’il est déjà censé construire. In fine, dans les villes moyennes, il raccordera 20 % de foyers, contre 10 % actuellement" rapporte le journal. Pour parvenir à cette nouvelle répartition, Orange a du rétrocéder à SFR une partie des prises
FTTH qu’il avait déjà installé.
Ce nouvel accord entre les deux opérateurs est actuellement étudié par l’ARCEP et l’Autorité de la Concurrence. A l’issue de cet examen, il devrait être présenté officiellement le 21 juin par Julien Denormandie. Selon la volonté du gouvernement, dans ce nouvel accord, SFR et Orange ont dû prendre des engagements contraignants quant à la couverture fibre du territoire et pourront être pénalisés financièrement s’ils ne les respectaient pas.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox