En fin de semaine dernière, le médiateur a envoyé un courrier stipulant que “pour lui la médiation était terminée, et qu’elle s’était conclue sans résultat” rapporte l’AFP. Une procédure judiciaire va être ouverte mardi au tribunal de Milan, un accord reste encore possible entre les deux groupes au cours de la procédure.
Le ton se durcir à mesure que les élections législatives qui marquent le retour en politique de SIlvio Berlusconi approchent (4 mars prochain) dans le contentieux qui oppose le groupe de médias de la famille du Berlusconi et le groupe de Vincent Bolloré. “Silvio Berlusconi a retrouvé une place forte sur la scène politique et ça a débouché sur un refroidissement” explique-t-on à l’agence.
En décembre dernier l’audience devant le juge avait déjà été reportée, la raison officielle avancée pour ce report était la réunion de deux plaintes déposées par Fininvest (holding des Berlusconi) et Mediaset contre la rupture par Vivendi de l’accord prévoyant le rachat du bouquet TV payant Mediaset Premium. Désormais l’affaire va se poursuivre et une procédure judiciaire va être enclenchée. Cependant rien n’exclu qu’un accord ne puisse être trouver pendant la procédure, Arnaud de Puyfontaine,président du directoire de Vivendi, dimanche restait convaincu "qu’un accord serait positif".
Pour mémoire, un accord de partenariat stratégique et industriel entre Vivendi et Mediaset qui avait été signé en 2016. Il prévoyait le rachat par Vivendi du bouquet payant Mediaset Premium et des prises de positions croisées à hauteur de 3,5%. Vivendi avait dénoncé cet accord estimant qu’avait été passé sous silence les mauvais résultats du bouquet lors de sa conclusion. Cela avait fait chuter le cours en bourse du groupe Mediaset. Fin 2016 Vivendi était alors monté au capital de Mediaset dans un raid éclair pour atteindre 28,8% du capital ce qui n’avait pas du tout plu à la famille Berlusconi.
Une première plainte déposée par Mediaset concerne la rupture du contrat pour l’acquisition de Mediaset Premium. La famille Berlusconi demande l’exécution du contrat et des dommages et intérêts à hauteur de” 50 millions par mois de retard à compter du 25 juillet 2016” pour un total “au moins égal à 1,5 milliards d’euros”.
La holding familiale de Berlusconi, Fininvest, avait par la suite saisi à nouveau la justice accusant le groupe français de “manipulation de marché” et demande un dédommagement d’au moins 570 millions d’euros” correspondant principalement à la perte de valeur en bourse de l’action du groupe suite à la dénonciation de l’accord et aux dommages en termes d’image.
Abonnés Freebox, profitez sur l’Aktu Free du 1er épisode de la nouvelle saison de Teen…
La tendance se confirme, Orange envisage lui aussi de faire entrer un investisseur dans ses…
Un grand cadeau d'anniversaire fait par Canal+ à ses abonnés : l'ensemble des chaînes sont…
Le gouvernement se veut rassurant sur le soutien aux opérateurs dans le cadre du déploiement…
Le ministre de l'Industrie promet de venir en aide aux ménages défavorisés et aux petites…
Entre aventure de mafieux, science-fiction déjantée et sombre épidémie, la sélection Amazon Prime gaming a…