Implantation d’une antenne Free Mobile : les normes “ne nous protègent de rien, elles servent aux opérateurs pour s’installer où ils veulent” selon une ONG
Crédit : collectifantenneneuville, future antenne en bleue.
L’accord “historique” entre le gouvernement et les opérateurs qui vise à généraliser la couverture mobile de qualité pour l’ensemble des Français avec la création de 20 000 sites supplémentaires est encore tout frais, mais la nocivité de l’exposition aux ondes continue de faire polémique dans les projets d’installation d’antennes. Avec l’accélération des déploiements prévue les conflits risquent de se multiplier.
A Neuville St Vaast dans le Pas-de-Calais, village de 1500 habitants au nord d’Arras, une réunion publique contre l’implantation d’une antenne Free Mobile s’est déroulée samedi en la présence de Janine Le Calvez, fondatrice de l’association Priartem, venue pour informer sur les risques sanitaires liés aux ondes électromagnétiques.
La coprésidente de Priartem (Pour rassembler, informer et agir sur les risques des technologies mobiles, une ONG agréée "santé") a évoqué toute une série de risques liés à une exposition aux ondes qui influe sur, le sommeil, la fertilité, le développement des jeunes enfants en se basant sur des études scientifiques comme le rapporte la Voix du Nord.
Selon les études citées ces risques sont présents même “bien en dessous des normes” en vigueur déclare Janine Le Calvez. Elle demande donc à ce que soit appliqué le principe de précaution et que les normes soient revues comme le recommande l’Agence nationale de sécuritaire sanitaire . “La réglementation s’appuie sur des normes qui ne nous protègent de rien, elles servent aux opérateurs pour s’installer où ils veulent” affirme-t-elle.
L’antenne Free Mobile, quant à elle, sera mise en service dans les semaines à venir, avant que le tribunal administratif ne rende ses conclusions.