Trois nouvelles antennes Free Mobile sèment la zizanie à Paris
C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Dans le XVIIe arrondissement de Paris, le projet d’installation de trois antennes Free Mobile fait grincer des dents voire plus encore puisque le collectif qui est monté au créneau a déjà rassemblé 4500 signatures.
La discorde prend place sur un immeuble, rue de Tocqueville, où deux antennes Orange sont déjà campées, celles de Free Mobile devant s’y greffer. Seul hic pour le voisinage, une école maternelle et une crèche se situent à proximité. Et comme souvent les craintes se multiplient.
Selon le collectif, les rapports de mesure des champs électromagnétiques réalisés par l’école révèlent des taux en moyenne de 1,3 volts/mètres et de 3,3 volts/mètre sur un balcon d’un immeuble non loin. « Nous risquons un cumul supérieur à 7 volts par mètres quand il y aura les cinq antennes », craint t-il. Ce qui serait supérieur au seuil d’intensité d’exposition établi à 5 V/m par la nouvelle charte entrée en vigueur dans la capitale en avril dernier à la suite d’un accord trouvé avec les opérateurs.
L’association a d’ailleurs attaqué Free et la Ville « pour atteinte au principe de précaution et aux règles d’urbanisme », le maire du XVIIe arrondissement, Geoffroy Boulard s’est quant à lui opposé au permis de construire, en vain. De son côté, la Ville de Paris a appelé les habitants concernés a faire appel à l’ANFR afin de faire mesurer gratuitement l’exposition aux ondes dans leur logement. Si le seuil autorisé est dépassé, les opérateurs devront modifier leurs installations. Enfin, Free mobile a été informé de la mobilisation et n’a pas pu installer son équipement comme prévu hier matin.
📡 Antenne relais #Lévis #Legendre : je demande @freemobile de suspendre la pose des antennes + nouvelle concertation avec le collectif. Je souhaite que l’opérateur privilégie la santé des usagers au détriment du léger surcoût qu’entraînerait la sélection d’1 autre lieu #paris17 pic.twitter.com/udhU5QU04v
— Geoffroy Boulard (@geoffroyboulard) January 24, 2018
Source : Le Parisien