22/11
Implantation antennes-relais : un représentant de Free vient à la rencontre d’un collectif réticent
Direction Querrieu dans la Somme où un collectif d’habitants est un brin hostile à l’implantation d’une antenne Free Mobile dans la commune.
S’ils n’ont en substance rien contre une nouvelle installation alors qu’Orange, SFR et Bouygues sont déjà présents, les riverains s’opposent au lieu d’implantation de l’antenne Free Mobile, situé à 42 mètres de la première maison et à 200 mètres des écoles. Ceux-ci s’interrogent sur les répercussions des ondes sur la santé et sur l’impact visuel de l’antenne. Ils reprochent également l’absence de panneau d’information ou encore de réunion de concertation que se doit de tenir le maire avec les habitants, ceci constituant selon eux une entorse à la charte émise par l’AFOM et l’association des maires de France. Le collectif qui a lancé une pétition et obtenu 150 signatures sur environ 690 habitants que compte Querrieu, demande ainsi que cette antenne soit installée plus loin, sur des terres agricoles. A l’écoute, le maire a décidé d’inviter un représentant de Free à venir à la rencontre de la population afin « d’exposer le projet et recevoir les doléances ». Invitation acceptée puisqu’une réunion est prévue demain.
Visiblement surpris par la tournure des choses, le maire de la commune a tenu à rassurer et à s’expliquer dans les lignes du Courrier Picard : « Par souci d’équité, j’ai autorisé Free à être présent dans la commune, puisque les autres opérateurs avaient leur relais sur le château d’eau. Nous leur avons donc montré un certain nombre de terrains communaux et ayant reçu l’assurance que l’antenne serait parfaitement intégrée dans le paysage (l’équipement sera coloré en vert), j’ai donné mon accord. Je me suis renseignée sur les risques pour la santé. Une antenne est moins dangereuse que le wifi. Pour preuve, des relais se trouvent sur le toit de la polyclinique, ou celui d’une école. Je veux bien admettre un déficit de communication, mais jamais je n’ai caché ce projet , puisque je l’ai abordé dans le bulletin municipal. Je n’ai pas pensé à mal. Après, peut-être que j’aurais dû faire un sondage ».
Source : Courrier Picard