Un projet d’implantation de 6 nouvelles antennes fait débat, l’ANFR est appelée à la rescousse
Depuis plusieurs mois, le projet d’installation de 6 antennes relais de Bouygues Telecom sur des toits d’immeubles divisent les riverains d’un quartier de Gonesse dans le Val-d’Oise.
Afin de faire la lumière sur une éventuelle exposition aux ondes jugée trop élevée par certains, l’association d’habitants AFCEL 95 a fait appel à l’ANFR. Car si l’opérateur de Martin Bouygues a proposé en octobre dernier un projet d’implantation au bailleur Domaxis, celui-ci a décidé de ne pas donner suite après qu’une seconde association d’habitants ait fait blocage en invoquant « l’absence de risques sanitaires non garantie ».
L’AFCEL 95 prône au contraire de son côté la nécessité d’améliorer le réseau actuel pour ainsi mettre fin aux coupures téléphoniques. A sa demande est donc intervenu Exem, le laboratoire agréé de l’Agence nationale des fréquences. Ce dernier a mesuré les ondes liées à la téléphonie, au WiFi et celles émises pour la télévision et la radio entre autres dans l’appartement le plus exposé. Un check-up complet qui a permis de constater « à premières vue » que le seuil d’exposition n’a pas été dépassé. Cette démarche pourrait rassurer les locataires réfractaires et relancer le projet. Les résultats officiels tomberont dans une quinzaine de jours et seront également rendus publiques sur cartoradio.fr.
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2014, un dispositif est en place afin de renforcer la transparence et l’indépendance du financement des mesures d’exposition du public aux ondes électromagnétiques. Ainsi, toute personne peut faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces…). Cette démarche est gratuite et gérée par l’ANFR.
Source : Le Parisien