Greenpeace dévoile le classement évaluant les géants de la tech les plus polluants et leurs résultats sont médiocres
Greenpeace n’y est pas allé de main morte avec son classement annuel sur les géants de la tech par rapport à leur impact environnemental. Plusieurs entreprises parmi celles qui ont été évaluées, n’ont pas respecté les engagements qu’elles s’étaient fixées par rapport à l’écologie.
Greenpeace a expliqué : « Les entreprises de la tech voudraient être à la pointe de l’innovation, mais leurs chaînes de production sont encore bloquées à la révolution industrielle ». Dans son classement 2017, l’ONG n’a délivré de « A » à aucune des marques évaluées.
Les produits se renouvellent de plus en plus rapidement, prônant ainsi l’obsolescence programmée. La grande majorité des appareils issus des géants du web sont fabriqués en Chine. Leur économie étant basée sur le pétrole ainsi que le charbon, ils ont donc un impact négatif sur l’environnement. Les produits se renouvellent de plus en plus rapidement, prônant ainsi l’obsolescence programmée.
L’ONG a donc sorti un nouveau classement accompagné d’un cahier des charges des progrès à accomplir pour chaque marque, afin de minimiser leurs impacts négatifs sur l’environnement.
Greenpeace a été franche et a distribué de très mauvaises notes à des marques telles que Xiaomi, Viva, Oppo ou encore le géant Amazon avec leurs « F ».
L’ONG s’intéresse précisément à ces géants chinois comme Oppo, Xiaomi ou encore Huawei, qui contrairement aux autres, n’ont quasiment aucune obligations concernant les économies d’énergies ou encore le recyclage. En clair, ils n’ont aucune politique environnemental.
Cela peut paraître étonnant notamment de la part d’une entreprise telle que Huawei s’étant hissé à la deuxième place mondiale des ventes de smartphone. De ce fait l’impact négatif de l’entreprise sur l’environnement se fait d’autant plus sentir. Plusieurs partenariats sont nés avec des entreprises chinoises, ces dernières n’acceptent généralement pas de publier leurs rapports sur leurs empreintes écologiques, ce qui n’empêche pas les géants du web d’en tirer profit.
La marque à la pomme récolte une bonne note dans le classement de l’ONG. La firme de Cupertino s’étant penchée sur la question de l’écologie, elle a investi d’importantes sommes afin de réduire son impact sur l’environnement. L’ONG a tout de même pénalisé l’entreprise américaine au niveau de la conception de ses produits qui forcent leurs utilisateurs à acheter des accessoires propre à la marque.
Greenpeace a aussi remarqué qu’Apple ne cherchait pas à faire des produits durables. Les réparations des produits issus de la marque à la pomme sont fastidieuses et coûteuses, de ce fait, les clients sont incités à se procurer un nouveau smartphone dès qu’ils ont le moindre problème.
Les géants du web se voient reprocher par l’ONG le manque d’importance qu’ils accordent à l’écologie. Les grandes marques ne se concentrent que sur l’écologie de façade en utilisant des énergies renouvelables afin d’alimenter leurs serveurs ou encore en utilisant des panneaux solaires afin de fournir l’énergie nécessaire à leurs sièges sociaux.
Cette année, Greenpeace entend bien faire réagir les géants de la tech avec la sévérité des notes qu’elle a distribué afin qu’ils réduisent leurs impacts négatifs sur l’environnement.