Selon l’ANFR, les valeurs limites d’exposition du public aux ondes sont largement respectées dans l’hexagone
En 2016, l’Agence nationale des fréquences a réalisé près de 3 000 mesures d’exposition du public, elle dévoile aujourd’hui ses conclusions. A retenir, les niveaux mesurés sont faibles. Dans près de 60 % des cas, la téléphonie mobile constitue la principale source d’exposition.
Dans un communiqué, l’ANFR annonce aujourd’hui que "l’ensemble des mesures respectent les valeurs limites réglementaires d’exposition du public qui vont de 28 V/m à 87 V/m selon la fréquence et que les niveaux mesurés demeurent faibles, avec un niveau de champ médian de 0,38 V/m." C’est-à-dire que la moitié des résultats obtenus sont inférieurs à cette valeur. Cette étude montre également que 90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 1,4 V/ m. Ces niveaux sont en revanche légèrement plus élevés en milieu urbain (1,5 V/m) qu’en milieu rural (0,90 V/m), et plus élevés à l’extérieur (1,9 V/m) qu’à l’intérieur (1,2 V/m). Par ailleurs, dans près de 60 % des cas, la téléphonie mobile constitue la principale source d’exposition. En milieu rural, cette tendance est toutefois moins marquée avec seulement 41 % des cas pour lesquels la téléphonie mobile domine.
A noter que cette étude "s’inscrit dans le cadre du dispositif national de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, mis en place le 1er janvier 2014. Ce dispositif permet à chacun de faire mesurer gratuitement l’exposition aux ondes électromagnétiques, aussi bien dans son lieu d’habitation que dans des lieux accessibles au public".
Enfin et par rapport aux résultats obtenus les deux années précédentes (près de 3 000 mesures en 2014 et plus de 3 500 mesures en 2015), les caractéristiques des mesures demandées et les niveaux d’exposition relevés apparaissent stables.