L’ARCEP prépare un outil de signalement des problèmes de réseau
Quoi de mieux pour pousser les opérateurs à investir massivement qu’avoir des retours directs des utilisateurs de leurs réseaux sur les problèmes qu’ils rencontrent ? Le gendarme des télécoms va lancer un outil de signalement le 17 octobre prochain.
Sébastien Soriano n’est pas allé dans le pays du Père Noël cet été, mais il n’est pas passé loin et nous ramène des cadeaux de la Suède où il a rencontré son homologue. Il y a 15 ans le pays a choisi la voie qu’il souhaite qu’emprunte la France aujourd’hui. En effet, la Suède a parié sur des redevances limitées avec en contrepartie des obligations de couverture.”C’est un choix qui a produit des résultats. Un opérateur a dû s’engager à couvrir 100% des foyers suédois en 4G” explique-t-il.
La Suède a également déjà mis en place un système de signalement similaire “Un dispositif permet d’ailleurs aux citoyens de faire une réclamation et peut obliger l’opérateur à installer un nouveau site si besoin” a ajouté Sébastien Soriano.
En complément du contrôle des mesures communiquées par les opérateurs que l’Autorité réalise elle-même (20% du territoire est vérifié chaque année) et pour améliorer encore ses cartes de couverture mobile, l’ARCEP va donc se doter d’un outil de signalement permettant aux utilisateurs de faire remonter les problèmes qu’ils rencontrent sur les réseaux.
Il sera basé sur le modèle des applications du type FixMyStreet qui permet déjà de signaler aux collectivités un souci sur les routes dont elles ont la charge.
Les Echos relèvent que contrairement à son équivalent au Royaume-Uni, l’ARCEP n’a pas choisi d’intégrer directement à sa carte les remontées des utilisateurs qui réalisent des tests en temps réel via des applications du type Sensorly, nPerf ou encore 4GMark (ce dernier étant tout de même le prestataire choisi par l’Autorité pour vérifié les données fournies par les opérateurs).
Rendez-vous dans un mois, le 17 octobre, pour découvrir ce nouvel outil.
source : La Gazette des Communes / Les Echos