Selon un porte parole du géant finlandais, Nokia envisage 597 suppressions de postes en France d’ici 2019. Cette décision affectera les fonctions centrales et support de ces filiales Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks dans l’Essonne et les Côtes-d’Armor, sur un total de 4200 employés. Les syndicats montent au créneau.
Après avoir supprimé 400 emplois en 2016 à la suite du rachat d’Alcatel Lucent, Nokia, en difficulté financière, continue son écrémage et justifie ses actions par un plan de sa maison-mère visant à dégager 1,2 milliard d’euros d’économie à l’horizon 2018. Le groupe a décidé de faire de la France un pôle d’excellence en termes de recherche-développement sur la 5G, la cybersécurité et l’internet des objets. A en croire l’intersyndicale, la direction de Nokia s’était engagée auprès d’Emmanuel Macron alors ministre de l’économie, à renforcer le secteur de la recherche et développement en le portant à 2.500 ingénieurs et chercheurs à fin 2019. Un engagement loin d’être tenu puisque "seulement 20% des 500 recrutements nécessaires ont été réalisés à ce jour". D’après la CGT, les emplois supprimés vont « être délocalisés dans des pays à bas coûts, l’Europe de l’Est essentiellement ». A noter que Alcatel-Lucent Submarine Networks (câbles sous-marins) et RFS (radiofréquences), deux autres filiales de Nokia, ne sont pas concernées par ce plan.
Source : AFP
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