SFR, Michel Paulin détaille le plan pour fibrer la France avec notamment un soutien à la formation aux métiers de la fibre
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Le site DegroupNews.com a réalisé une interview de Michel Paulin, directeur général de SFR dans laquelle il revient sur le plan Fibrer la France qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Il y apporte des précisions sur les moyens de mise en oeuvre et confirme la capacité et la volonté de le mener à bien.
Michel Paulin a donc confirmé au site spécialisé dans la fibre optique Degroupnews.com que Altice-SFR fibrerait la France en détaillant un peu la manière dont il compte s’y prendre.
Il s’agira bien de FttH et une première étape consistera en la modernisation du réseau FttB actuel. Pour ce faire Altice-SFR va allouer dès 2017 “d’importants moyens pour la construction de nouvelles lignes en FttH” il précise par la suite vouloir “pouvoir faire passer le FttB en FttH en zone très dense”. Ce nouveau réseau qui sera présent également en parallèle des réseaux FttH sur les RIP sera “ouvert à tous les opérateurs qui voudraient proposer leurs offres dessus”.
En ce qui concerne l’aspect industriel il réaffirme la volonté de se doter d’une usine de production pour arriver à l’objectif de “déployer environ 2 millions de prises par an” et détaille le fonctionnement de leur modèle industriel pour justifier la faisabilité du plan. Il repose sur 3 piliers :
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le rachat d’Altice technical Services l’année dernière pour assurer le déploiement en détachant des équipes au service d’Altice-SFR.
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les partenariats avec des sociétés de BTP ou de la fibre (Ciret, Capcom Groupe, Eiffage, etc.)
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l’expérience du groupe à l’international et ses services R&D.
Michel Paulin a pensé à tout et lorsqu’est évoqué la difficulté à recruter dans le secteur de la fibre il annonce avoir dores et déjà établit des “partenariats avec des collectivités locales pour créer des écoles et des centres de formations”. Enfin, quant à l’attente d’une validation de la part du gouvernement, Michel Paulin réitère qu’ils "iron[t] jusqu’au bout" et explique qu’au niveau législatif à l’heure actuelle rien n’empêche un opérateur privé de développer son réseau sur fonds propres.