Pétition contre l’implantation d’antennes Free et possibles suites judiciaires
Les voies du seigneur sont impénétrables. La Dépêche du Midi rapporte une nouvelle polémique sur l’installation de deux antennes Free sur le toit d’une usine à Lourdes.
Les implantations d’antennes continuent de faire polémique, dans l’Eure-et-Loir en juin, le mois dernier dans le Xe arrondissement de Paris ainsi que dans une forêt des Yvelines. Aujourd’hui ce sont deux antennes Free en Occitanie, dans la ville où Bernadette Soubirous a déclaré avoir vu à 18 reprises la Vierge Marie que la polémique enfle.
Christian Agius, ancien élu vert des années 80-90 et actuel président du comité de vigilance lourdais a dénoncé vendredi l’installation de deux antennes Free sur le toit de la conserverie Toupnot à Lourdes. La Dépêche du Midi se fait l’écho de ce nouveau combat. Un panneau d’autorisation des travaux est bien en place mais “en tout petit, presque caché, devant l’entrée du personnel de l’usine” explique Christain Agius. Il poursuit en indiquant que “C’est déjà une usine qui provoque des nuisances au niveau du bruit, des odeurs, de la pollution, et maintenant, on y ajoute les ondes.” Et précise (après s’être indigné ainsi : “Ils ont prévu d’installer deux antennes, et pourquoi pas bientôt six ?”) qu’il s’agit selon lui de la prochaine crise sanitaire des années à venir.
Enfin, il accuse l’adjoint aux travaux Alain Abadie (avec lequel il a déjà eu maille à partir sur d’autres sujets de politique locale) de mentir aux riverains en affirmant à certains d’entre eux qu’il n’a pas signé le permis. Il compte utiliser tous les moyens légaux pour empêcher cette installation "On va trouver un moyen juridique de tout faire arrêter.", notamment par le dépôt d’un recours (deux mois et un jour à compter de la signature qui a eu lieu le 3 juillet) et lance dores et déjà une pétition intitulée “Non à l’implantation de deux antennes 4G Free Mobile sur le toit de la conserverie Toupnot, à proximité de l’école du Lapacca, des maisons du quartier du Capdangelle et des maisons de retraite de la rue de Bagnères et de la rue de Langelle”.
Source : La Dépêche du Midi