Free ne veut pas remettre à plat le programme zones blanches et demande un diagnostic sur les zones grises
Même si Free défend l’idée d’un Plan France Mobile, l’opérateur ne veut pas pour autant reconsidérer totalement le programme zones blanches comme il l’a été proposé hier lors de la table ronde des opérateurs au Sénat. Pour Ombeline Bartin, représentante de Free, «sur le mobile on a compris qu’il faut aller plus vite et accroître la couverture sur les zones moins denses. Free ne veut pas remettre à plat le programme zones blanches, on s’estime assez intelligent et on pense que la dynamique aujourd’hui engagée est plutôt positive. D’ailleurs c’est un programme qui est assez unique en Europe et on pense qu’il mérite d’être mené à son terme. »
S’agissant des zones grises qui posent aujourd’hui problème et pour qui " il n’y a pour le moment pas de solution" déclare Martine Lombard de l’Arcep , « le premier travail à effectuer sur ces zones là est un travail de recensement et de caractérisation qui a été commencé par l’Agence», estime Ombeline Bartin avant d’ajouter que «l’on ne sait pas tellement quels sont les volumes de sites aujourd’hui cibles et la caractérisation des problèmes. Si on veut travailler tous ensemble, le premier travail est le diagnostic.»
Pour rappel, fin 2016, le gouvernement a annoncé le lancement de la plateforme de signalement France Mobile. Cette dernière permet aux élus de remonter l’ensemble des problèmes liés aux réseaux mobiles sur toute la France : zone grise, absence de certains opérateurs et couverture partielle. Antoines Darodes, président de l’Agence du numérique a d’ailleurs dressé un bilan de ces remontées, il en dénombre 4000. Son constat : « on a des problématiques de couverture mobile tant outdoor qu’à l’intérieur des locaux et c’est là où il va falloir traduire les possibilités de la convergence fixe-mobile pour essayer de répondre à tous les problèmes.»