SFR : les suppressions de postes vont s’intensifier dès début juillet
Alors que le groupe a annoncé l’été dernier la suppression de 5000 emplois dans le cadre d’un plan de restructuration dit "New Deal", soit un tiers de ses effectifs à partir de fin 2017, ce dernier va appuyer sur l’accélérateur à partir de début juillet en rendant effectif son plan de départs volontaires d’après l’AFP.
Le 10 avril dernier, la direction de SFR a transmis aux instances représentatives du personnel, le Livre 2, qui va régir la réorganisation du pôle télécom du groupe qui aura pour conséquence la suppression d’environ 3280 postes. Ce texte a été signé entre la fin mars et le 6 juin par les syndicats Unsa, CFDT et CFE-CGC, à en croire l’Agence France-Presse par le biais de sources syndicales et d’après la direction. Ce dernier doit encore « être validé par l’administration du travail (Direccte) des territoires impactés ». Ainsi dès début juillet, les salariés de l’opérateur au carré rouge auront la possibilité de s’inscrire dans ce plan de départ et ce jusqu’au 30 novembre. Parmi les postes ciblés, 600 sur 1500 salariés de SFR Service clients et d’autres comme annoncé en avril dernier.
L’objectif pour SFR serait ainsi de descendre sous « la barre des 10 000 au niveau de groupe » avant fin 2017, a informé le syndicat national des télécoms CFE-CGC, le groupe prendrait ainsi de l’avance sur son calendrier initial s’étendant jusqu’à mi-2019. Une baisse qui devrait avoir de lourdes conséquences sur la charge de travail des employés restants. L’AFP souligne enfin que les mesures d’accompagnement prévoient « une indemnité de deux à trois mois de salaire par année d’ancienneté, plafonnée à 20 ans, ainsi qu’un congé de reclassement jusqu’à 20 mois, avec une possibilité de retour dans l’entreprise moyennant le remboursement de l’indemnité de départ. »
A noter, que cette valse de suppressions vient se juxtaposer au millier d’emplois déjà supprimés chez SFR Distribution depuis l’automne dernier, par le biais aussi d’un plan de départs volontaires. D’ailleurs 1200 salariés ont déjà mis en suspens leur contrat de travail entre février 2017 et juin (mobilité sécurisée). Leur départ pourra donc être validé en juillet ou ceux-ci «pourront revenir» d’après l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa).