Xavier Niel ne cherche pas à « contrôler » Le Monde mais « à le faire avancer »
Copropriétaire du Monde avec Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, Xavier Niel était l’invité de l’émission «On va plus loin » de la chaîne Public Sénat, jeudi 16 mars . Après avoir partagé sa vision de l’entreprenariat en France, le fondateur d’Iliad s’est penché sur le quotidien français dont il détient « 66% du capital partagé en quatre », avec « un intérêt capitalistique de 15% ».
Au sujet de l’influence qu’ils pourraient exercer sur la ligne éditoriale du Monde, ce dernier est catégorique : « On n’est pas là pour contrôler, on est là pour aider une presse à exister et à avancer », lance t-il après avoir tenu à préciser que « nous sommes trois actionnaires, tous les trois politiquement différents, on ne représente pas un bloc unique (…) Au Monde il y a eu une séparation claire entre la ligne éditoriale et la partie financière. »
Si le groupe Le Monde gagne de l’argent avec " l’année dernière plus de 10 millions de marge d’Ebitda", c’est aussi grâce à certaines de ses filiales qui « marchent bien comme Télérama , Courrier International ou le Monde Diplomatique ». Néanmoins, aux éventuelles insinuations affirmant que la ligne éditoriale de ces journaux est exactement la même que celle du Monde, Xavier Niel répond : « ce sont des courants de pensées de gauche mais très divers et je ne pense pas que l’on puisse trouver un lien très proche entre la ligne éditoriale du Monde Diplomatique et celle de Télérama ou de la Vie Catholique. »