Alice accuse une lourde perte
La presse semble unanime quant au devenir de l’opérateur Alice. Aprés le magazine Capital qui y consoncrait un article, c’est aujourd’hui le Figaro qui pronostique une vente inévitable de la belle italienne, chiffres à l’appui :
ALORS que le marché des fournisseurs d’accès Internet s’est sérieusement consolidé avec les rachats d’AOL France et de Club Internet par Neuf Cegetel, puis celui des activités Internet de Tele2 par SFR, tous les yeux se tournent désormais vers Alice, filiale du géant Telecom Italia. Combien de temps résistera encore celui qui fait désormais figure de rescapé ? En sachant qu’il creuse chaque année davantage ses pertes. En 2006, il a ainsi accusé un déficit de 195 millions d’euros contre 97 millions un an plus tôt.
Sa maison mère, qui a investi 350 millions d’euros pour le réseau entre 2005 et 2007 et 150 millions pour le marketing sur la même période, soit au total 500 millions d’euros, réfute toute intention de vendre. Elle affirme être toujours en « phase d’investissement ». Pourtant, la vente d’Alice semble inéluctable. Club Internet, lui aussi adossé au puissant groupe allemand Deutsche Telekom, premier opérateur européen, a fini par se rendre à l’évidence.
Dans un marché Internet où les dépenses publicitaires gonflent et surtout où les investissements en infrastructures réseaux grimpent en flèche avec l’arrivée de la fibre optique, seuls les plus gros fournisseurs ont les moyens de résister. Aujourd’hui, le marché est dominé par trois opérateurs de premier plan : Orange qui détenait fin juin 49,3 % de part de marché, suivi par Neuf Cegetel avec 22,6 % et Free avec 19,7 %.
Lire la suite de l’article du Figaro