Lors de son intervention devant les députés de la commission des affaires économiques, Maxime Lombardini a énoncé les améliorations à apporter pour que le déploiement de la fibre s’effectue dans les meilleures conditions aussi bien sur les zones moyennement denses où Free co-investit avec Orange que sur les RIP.
« On a également et ce n’est pas pour entamer un débat avec mes camarades ici présent, le sentiment que la régulation doit évoluer un petit peu » a indiqué le Directeur Général de Free, précisant qu’il « est notamment attaché à la non discrimination ». L’opérateur aimerait « que quand on co-investit sur un réseau, on puisse accéder aux mêmes informations que celui qui le construit dans la phase de raccordement ». Free souhaiterait donc avoir accès aux mêmes données qu’Orange là où il y a co-investissement.
Une structure unique sur les RIP pour accueillir Free et les autres opérateurs
Maxime Lombardini s’est « très favorables à l’idée d’un GIE FFTH sur les réseaux d’initiative publique, en tout cas une mécanique qui permette d’avoir une architecture technique et de systèmes d’informations très homogénéisés pour que chacun puisse s’y raccorder très simplement ». Ce Groupement d’Intérêt Economique est actuellement en cours réalisation et aura pour but de faciliter l’arrivée de Free, SFR, Bouygues Télécom et Orange sur les RIP
Antoine Darodes, le Directeur de la Mission Très Haut Débit indiquait à Univers Freebox que cette plateforme commune devrait être mise en place au cours du 1er semestre 2017. A cette période, les RIP compteront un million de prises, ce qui ne sera plus négligeable pour les grands opérateurs.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox