Les négociations pour la consolidation des télécoms français ne seront pas pour cette année, selon Dow Jones Newswires
La consolidation des télécoms français pourrait dépendre de l’élection présidentielle, en cette année électrorale, comme l’indique le Dow Jones Newswires.
Celui-ci précise qu’il n’y aura probablement pas de retour à la négociation en 2017. Cependant, l’idée de la consolidation ne peut être totalement écartée, surtout s’il y a alternance politique. De plus, certains opérateurs ont actuellement d’autres choses en tête. Ainsi, comme le précise le Dow Jones dans ses lignes, si François Fillon est élu, le rapprochement entre Orange (détenu à 23 % par l’État) et Bouygues Telecom serait plus facile, car il veut désengager l’État français des entreprises "non stratégiques". La succession de Martin Bouygues est aussi attendue pour cette année ce qui implique qu’Orange et Bouygues pourraient reprendre les discussions.
Cependant le scénario qui semble favorable à un rapprochement n’est pas encore écrit. Et les concurrents pourraient être réticents pour cette opération dont la facture sociale serait apparemment élevée. Les opérateurs ont aussi beaucoup investi dans les réseaux et les économies qu’ils ont mises en oeuvre rendent la consolidation moins urgente. Enfin, des opérateurs ont pris d’autres voies comme Iliad qui prépare son arrivée en Italie ou SFR Group qui se développe dans les contenus.
Il est important de préciser que la réduction de quatre à trois opérateurs n’est pas encore obsolète et que Bouygues Telecom a toujours une taille critique, surtout dans le fixe. Finalement, pour le moment, la consolidation est plus une option qu’une probabilité.
Source : Dow Jones Newswires