Advertisement
Categories : Brèves

Greenpeace veut un internet propre et s’alarme de la pollution générée par les data centers

Advertisement

 

« Si Internet était un pays, il serait dans le top 5 des plus gros consommateur en énergie », s’est inquiété Greenpeace US dans Le Parisien, pointant du doigt la pollution générée par le World Wide Web. En cause notamment : les data centers, les clouds et le streaming.

 

Imperceptible mais pourtant extrêmement gourmand en électricité, « Internet est un véritable système nerveux central de l’économie mondiale et système social à part entière, il est énergivore », interpelle Greenpeace, bien décidé à s’en prendre à l’industrie du net dans son dernier rapport

 

En 2012, 7% de la consommation mondiale d’énergie provenait du secteur informatique, en 2017, ce pourcentage aurait doublé. Selon l’ONG, les data centers, qui stockent tous nos fichiers, sont au cœur du problème, on en compterait 2300 dans le monde et il seraient de véritables sangsues à électricité. Même si Google, Facebook et Apple tentent de montrer l’exemple en alimentant et en refroidissant à « 100% » leurs centres de données via des énergies renouvelables, Greenpeace juge cela encore insuffisant et invite les entreprises du secteur de l’IT à passer au renouvelable, notamment en Asie du Sud Est, qui « sans modification de politique énergétique, verra une croissance rapide d’Internet sûrement alimentée par le charbon et d’autres sources d’énergies polluantes. » 

 

A ce propos, Brad Smith, président de Microsoft, a déjà fait son mea culpa : « Dans le secteur de la tech, nous devons reconnaître que les data centers vont se classer au milieu de la prochaine décennie parmi les plus gros utilisateurs d’énergie électrique de la planète ».

 

Le streaming et les mails aussi jugés coupables

 

« Alors que le trafic internet va tripler en 2020 », le nombre d’utilisateurs passerait alors de 3 milliards aujourd’hui à 4 milliards à la fin de la décennie. Et les vidéos en streaming vont rajouter du beurre aux épinards, rappelle le rapport : « En 2015, le streaming a capté 63% du trafic Web mondial et captera 80% à l’horizon 2015 ». Les mails aussi sont dans le viseur, ils n’usent généralement pas de papier mais génèrent indirectement du CO2. Souvent laissés à l’abandon dans leurs boîtes de réception, ils s’entasseraient inutilement dans les centres de donnés.

 

Adopter des comportements plus vertueux

 

En guise de pansement pour diminuer la consommation d’énergie d’Internet, Greenpeace propose aux internautes des règles 2.0, comme vider leurs boîtes mails, stocker leurs données sur des disques durs et non sur des clouds ou encore de privilégier la lecture de vidéos en basse définition plutôt qu’en HD. Cela permettrait de « consommer quatre à dix fois moins d’énergie qu’un visionnage du même fichier en haute qualité graphique. »

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

Advertisement
Maxime Raby

Advertisement

Articles récents

Meilleure performance internet mobile 2024 : SFR met fin à l’hégémonie d’Orange, Free Mobile est dernier

Après 8 années consécutives en tête du baromètre annuel de nPerf, Orange malgré des débits…

15 janvier 2025

Free Mobile lance une nouveauté pour ses abonnés qui disposent de plusieurs lignes

Free simplifie la gestion des lignes mobiles secondaires en permettant à ses abonnés de les…

15 janvier 2025

La nouvelle Freebox Pro en détail : débits, caractéristiques, services inclus… ce qu’il faut savoir

Free Pro a lancé sa toute nouvelle Freebox, avec des débits boostés et plusieurs évolutions,…

14 janvier 2025

Google alerte sur un malware redoutable qui sévit sur son moteur de recherche

Les résultats de recherche Google sont la cible de criminels informatique qui propagent un malware…

14 janvier 2025

Canal+ revoit ses offres à prix préférentiel réservées aux abonnés Freebox Ultra et en lance une nouvelle

Canal+ propose désormais 4 offres exclusives pour les abonnés Freebox Ultra dont Canal+ La Totale.…

14 janvier 2025
Advertisement