Deux élus écologistes donnent de la voix contre l’installation de deux antennes relais de Free Mobile, à Rambouillet
Deux conseillers municipaux d’opposition Europe écologie-Les Verts à Rambouillet, Marie-Anne Polo de Beaulieu et David Jupiter, sont inquiets de voir l’installation de deux antennes relais de téléphonie mobile, comme le note l’Echo Républicain. Ils souhaitent donc alerter la population de l’installation de ces deux antennes de l’opérateur Free Mobile.
La première antenne relais doit être posée sur un immeuble récemment réhabilité, dans le quartier Groussay. La seconde, celle qui inquiète le plus les deux élus, prendra place dans un périmètre de 80 mètres d’une école, au-dessus d’un immeuble.
Cependant, comme l’indique Marie-Anne Polo de Beaulieu, "j’ai déjà posé la question à la majorité, lors d’un conseil municipal, mais ils m’ont dit que les autorisations avaient été données".
Les maires ne peuvent pas se servir du principe de précaution contre les installations
Des problèmes d’opposition aux antennes relais, Free en rencontre dans différentes communes. Parfois, ce sont les maires qui s’opposent à ces installations. Cependant, le Conseil d’État considère que l’état des connaissances scientifiques ne permet pas "d’établir l’existence d’un risque pour le public lié à son exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes relais".
Ceci signifie donc que les maires ne peuvent pas se servir du principe de précaution pour empêcher les installations. De plus, la loi Abeille permet de faire avancer la communication qui doit être réalisée pour l’installation d’antennes relais. Les puissances sont aussi plus restrictives.
Pour le moment, les opposants à ces deux antennes réfléchissent à des actions, notamment la sensibilisation des parents d’élèves.