“De la patience” et “de grands changements” pour Xavier Niel en Italie, afin de “révolutionner” le marché des télécoms
Xavier Niel espère "révolutionner" le marché des télécoms quand il prendra enfin sa place en Italie, comme l’indique Le Figaro. Ses premières offres devraient arriver dans la botte italienne courant 2017.
Le patron de Free demande pour le moment "de la patience" et promet "de grands changements". Il veut ainsi reproduire son modèle français en Italie.
Une part de marché entre 10 et 15 % est visée en Italie, afin de pouvoir avoir un certain équilibre financier. Ceci représente environ 6 millions de clients, comme le note Le Figaro. Free arrive en Italie comme quatrième opérateur, l’animateur du marché.
Treize mensualités par an
Cependant la situation est différente de celle de la France. Free arrive avec un handicap, l’absence d’offre dans le fixe en Italie. De plus, les opérateurs proposent de nombreuses offres entre 10 et 20 euros.
Pour information, en Italie appels et SMS illimités sont une exception et les mois ne comptent que 28 jours, ce qui implique que les abonnés payent treize mensualités par an.
"Passer au mois calendaire créerait déjà une ristourne de 10 % sur les prix de marché" souligne un connaisseur du dossier dans Le Figaro. Cependant le marché italien est encore dominé par les cartes prépayées.
460 millions d’euros pour racheter des fréquences
Le groupe va donc dupliquer en Italie son système de facturation, le marketing, les centres d’appels … entre autres.
Pour son arrivée en Italie, Xavier Niel a payé 460 millions d’euros pour racheter des fréquences à Wind et Hutchison, qui devaient céder des actifs à un tiers, afin que leur mariage soit autorisé. Free a également dû verser 500 à 600 millions, selon la presse italienne, pour les antennes.
L’opérateur a également trouvé un contrat d’itinérance qu’il trouve plus intéressant que celui qu’il avait en France à son arrivée, mais il n’a pour le moment bouclé aucun partenariat dans le fixe, qui lui permettrait de proposer une offre quadruple play, pour avoir un scénario comme en France.
L’ensemble de l’article est à retrouver dans Le Figaro.