Le syndicat CFE-CGC porte plainte au pénal contre SFR pour “escroquerie”
Le syndicat CFE-CGC assigne SFR pour "escroquerie". Le syndicat veut ainsi faire reculer l’opérateur sur la mise en oeuvre du plan de départs volontaires qui prévoit la suppression de 5.000 emplois, comme le note le Figaro.
Les représentants du CFE-CGC se battent en effet pour la suspension ou même l’annulation du plan de départ touchant 30 % des salariés de SFR. Cependant les deux syndicats majoritaires ont signé l’accord avec SFR. Mais le syndicat, CFE-CGC, veut attaquer tout de même.
La semaine dernière, le syndicat, a envoyé une lettre aux "principaux candidats à l’élection présidentielle" pour dénoncer les suppressions d’emplois. Il est principalement reproché à SFR de ne pas tenir les engagements sur le maintien de l’emploi pris au moment du rachat de l’opérateur par Numéricable. Et cet argument a été utilisé pour la plainte au pénal pour "escroquerie".
"Nous nous basons sur des faits passés pour notre plainte"
"Numericable avait intégré le maintien de l’emploi à son offre de rachat de SFR. Cela a contribué à faire pencher la balance en sa faveur. Or, en 2015, il y a déjà eu plus de 1200 départs, qu’il s’agisse de licenciements, de démission, de ruptures conventionnelles…" explique Laurent Lucas, le président du Syndicat national des télécoms, CGE-CGC. "Nous nous basons sur des faits passés pour notre plainte", insiste-t-il. Mais il ne sait pas encore si la plainte est "recevable".
De son côté, la CGT appelle à un mouvement de grève le 13 octobre. Par ailleurs, le rachat de ERT et Intelcia fait craindre aux syndicats de voir le transfert des salariés de SFR vers ces deux autres filiales d’Altice accompagné d’accords sociaux moins favorables.