SFR visé par Philippe Martinez (CGT) pour son plan de 5.000 départs volontaires
Alors que la direction de SFR et les deux premiers syndicats, Unsa et CFDT se sont entendus sur un accord "new deal" pour des départs volontaires de 5.000 salariés, Philippe Martinez, syndicaliste Français qui est secrétaire général à la CGT, a dénoncé jeudi la "stratégie d’entreprise" et les "nouvelles suppressions d’emplois" chez l’opérateur.
Il ajoute même sur France Inter : "il y a des stratégies d’entreprise qui envoient l’entreprise dans le mur, et c’est toujours les salariés qui paient les dégâts d’une mauvaise stratégie".
Avant de poursuivre : "on nous avait dit que la concurrence (allait) favoriser les abonnés, (…) les salariés et le développement de l’emploi, et on voit les conséquences. Pourquoi, à chaque fois que ce sont les dirigeants d’entreprise, et pas n’importe quelle entreprise, qui prennent les mauvaises décisions, ce sont les salariés qui trinquent ?"
"Les plans de départs on sait très bien comment ça se passe"
Dans le même état d’esprit, la CGT et CFE-CGC, n’ayant pas signé l’accord, ont appelé, comme on vous l’annonçait il y a deux jours, à "une journée nationale d’action unitaire et de grève" le 6 septembre.
Philippe Martinez a de plus ajouté que "perdre son emploi, c’est toujours un licenciement. Les plans de départs on sait très bien comment ça se passe : on fait des propositions de mutation à des salariés qui n’ont rien à voir avec leur qualification, soit on refuse et on est licencié, soit on accepte avec un changement de vie parfois très difficile".
Il aura également déclaré que ce n’est pas la première fois que le coup des départs volontaires est fait. "Je constate que ça va être de nouvelles suppressions d’emplois dans un pays déjà fortement marqué par le chômage".