600 à 800 millions d’euros pour 5.000 départs, dits volontaires, chez SFR d’ici juin 2017
Jeudi, deux syndicats majoritaires, CFDT et Unsa, ainsi que la direction de SFR se sont entendus sur l’accord "new deal", concernant la suppression de 5.000 postes, d’ici au 30 juin 2019, au sein du groupe SFR.
Comme le rapporte les Echos, 600 à 800 millions d’euros vont être provisionnés sur les comptes de l’opérateur, sur deux ans, pour ces suppressions d’emplois. La direction annonce par ailleurs que des économies de 400 millions seront réalisées par an dès 2017.
L’organisation de ces départs se fera par deux plans de départs volontaires successifs. Les salariés sur le départ toucheront 2.5 mois de salaire par année d’ancienneté, comme ce fut le cas lors du plan de 2013.
Il y aura trois phases :
sur les 4.600 emplois des activités de distribution, donc en boutique, 1.000 vont être supprimés dès cette année. Les filiales de distribution n’étant pas prises en compte dans l’accord sur la garantie de l’emploi qui court jusqu’au 1er juillet 2017
du 1er janvier au 30 juin 2017 : le groupe lancera un plan de gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) pour 4.000 personnes. Ceci permettra d’anticiper les effets sur l’emploi en ce qui concerne la future mutation du groupe comme l’envisage la direction. Le plan de développement sera présenté en septembre prochain. Chaque employé pourra ensuite prendre une place dans la future organisation. Il pourra soit partir avec un chèque, soit choisir un autre poste et suivre une formation.
juillet 2017 : la nouvelle organisation devrait être en place à cette date et un plan de 4.000 départs volontaires sera ouvert.
Les syndicats ont précisé à la direction ne pas vouloir de licenciements secs jusqu’en juin 2019. Cependant si des changements interviennent dans le monde des télécoms, les conditions seront levées et un plan social pourra être lancé.