Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, a déclaré mardi que le groupe français n’avait pas l’intention d’augmenter sa participation dans Telecom Italia, ni d’en céder une part à Orange. Étant l’actionnaire majoritaire depuis l’an passé, Vivendi détient 24.7 % du capital de Telecom Italia. Se déclarant "très satisfait" de sa participation actuelle, Arnaud de Puyfontaine sait qu’il serait nécessaire de lancer une OPA (offre publique d’achat) en Italie pour franchir les 25 %.
De son côté, la presse a fait part de négociations possibles entre Orange et Vivendi, mais Arnaud de Puyfontaine s’est empressé de répondre qu’un échange de participations "n’était pas à l’ordre du jour. Nous sommes là sur le long terme, nous sommes un partenaire solide".
Le groupe Telecom Italia, qui est désormais dirigé par Flavio Cattaneo, rend le président du directoire de Vivendi positif, car il juge l’évolution du groupe "très encourageante". En effet, l’ancien directeur, Marco Patuano, n’était pas sur la même longueur d’onde que le groupe français.
Et le groupe Iliad ?
Et les résultats semestriels ne se font pas attendre. Connus depuis hier, comme le note
le Figaro, le bénéfice net de Telecom Italia atteint les 1.018 milliard d’euros, contre 33 millions l’an passé, et les prévisions annoncées sont à la hausse. Ceci conduit donc l’opérateur italien à un partenariat stratégique pour la création d’un réseau fibre optique dans 29 villes italiennes.
En ce qui concerne le groupe Iliad, Arnaud de Puyfontaine a déclaré qu’il n’était "pas pertinent de dire que les résultats pourraient être aussi importants en Italie qu’en France". Et il ajoute qu’"Iliad avait, lors de son entrée sur le marché mobile français, une base solide dans le marché du fixe, ce n’est pas le cas en Italie. Il faut aussi regarder la tarification : les prix en Italie sont beaucoup moins élevés que ce qu’ils étaient en France à l’époque" et "le marché en Italie est majoritairement du pré-payé, alors qu’en France le pré-payé est très faible".
Interrogé sur la filiale Tim Brasil, il a souligné que Telecom Italia n’avait "pas de plan pour la vendre" pour le moment. Avant de conclure, "il ne faut jamais dire jamais, mais pour le moment Telecom Italia est en train de mener le travail nécessaire pour que la compagnie soit prospère".
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox