La CFDT dénonce le plan social de SFR et le maintien de l’emploi qui n’a pas été respecté
En mars 2014, Patrick Drahi avait déclaré : "Il n’y aura aucune suppression d’emplois dans le rapprochement de SFR et Numéricable, sous quelque forme que ce soit pendant 36 mois" à Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin.
En mai 2015, l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (l’UNSA) annonçait 250 suppressions d’emplois depuis novembre 2014 (SFR emploie 8500 salariés, Completel 800 et Numéricable 1200). Mais ce que dénonce aussi l’UNSA, ce sont les pressions sur la mobilité du personnel en interne de plus en plus importantes qui poussent certains salariés à accepter des ruptures conventionnelles.
Aujourd’hui, c’est la CFDT qui monte au créneau évoquant ces départs : "Mis à mal, le corps social SFR souffre. Il est travaillé par de funestes mouvements de fond. Les salariés courent derrière l’événement, répondent à des injonctions contradictoires et sont forcés d’appliquer des décisions incohérentes ou choquantes. Et on ne compte plus les interventions de l’actionnaire-dirigeant sur le temps de travail, les congés, les salaires, les conditions de travail… toutes plus outrancières les unes que les autres. C’est ça, être un entrepreneur à succès au XXIe siècle ?! En 18 mois, environ 1200 salariés ont quitté le groupe à coup de “départs individuels”. L’engagement de “maintien de l’emploi” est ouvertement piétiné".
La CFDT dénonce également le plan social dans la filiale distribution : 190 salariés SFR et 400 de Numéricable seraient transférés chez SFD sans possibilité de recours, et ils changeraient de force de contrat. Une les salariés transférés, un plan social chez SFD serait mis en place avec des départs volontaire "nécessaires".
Source : Zdnet