Après l’échec du mariage Orange et Bouygues, les négociations ont secrètement continué et Free serait responsable de ce nouvel échec selon un proche de Martin Bouygues
Le 1er avril, le monde des télécoms assstait à l’échec du mariage entre Orange et Bouygues Télécoms. Mais après 3 mois de négociations, pas question de ne pas réussir l’opération. D’après les informations du JDD, le week end qui a suivi le 1er avril, les dirigeants d’Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free ont continué à échanger : "On était passé si près de signer l’opération que c’était trop bête d’en rester là" expliqué l’un de dirigeants.
Le 4 avril, les 4 opérateurs ont repris leur discussion pour tenter de convaincre Martin Bouygues de vendre sa filiale telecom. L’un des participants évoque "des points de détail à l’échelle de l’opération qui ont fait échouer le mariage quelques jours plus tôt".
Chacun fait un effort pour parvenir à un accord. Orange accepte de prendre à sa charge une plus grosse part de la pénalité en cas de rupture de l’opération. SFR assume davantage les garanties de passif. Coté Free, dont Martin Bouygues avait dénoncé Xavier Niel comme le coupable de l’échec, l’opérateur lève les conditions suspensives autour des transferts des antennes-relais. L’Etat accepte aussi de faire des efforts : il accepte d’assouplir la clause lui interdisant d’augmenter sa participation chez Orange : "L’État était prêt à ramener le gel de la participation de Bouygues à deux ans et demi", explique une source.
En quelques jours de prolongation, la voie s’annonce bien. Les annonces sont présentées à Martin Bouygues. Il refuse sans trop d’explication. "Free s’arc-boutait sur la prolongation de la location du réseau d’Orange. La confiance a été rompue avec Xavier Niel", oppose un proche de Bouygues.. Un négociateur répond que cela est faux : "Free avait levé tous les obstacles".