Fibre : FT envisage 3 à 4,5 milliard d’investissement
Iliad, en septembre 2006, avait créé l’évènement en annonçant un investissement d’un millard d’euro dans la technologie FTTH jusqu’en 2012.
Cette fois-ci c’est France Télécom, qui voit le déclin de la boucle local cuivre, qui envisage 75% de part de marché sur les infrastructures et 50% sur le très haut débit. (la même que dans l’ADSL). Pour cela il compte investir entre 3.5 et 4 milliard d’euros dans les cinq prochaines années.
A titre indicatif l’ensemble du marché nécessiterait 6 milliard d’euros.
Mais nous sommes loin des déploiements massifs , qui d’ailleurs pourraient durer 10 à 15 ans si la fibre devient la nouvelle boucle locale indique François Paulus directeur général de la divison très haut débit de Neuf Cegetel.
Free, par la voix de Dominique Lancrenon, indique qu’il construit une infrastructure pour les 30 à 50 prochaines années, par ailleurs il confirme le calendrier : Nous sommes engagés à faire un lancement d’ici la fin juin.
Tout cette agitation n’est pas là pour rassurer l’ARCEP. En effet, avec des choix technologiques différents (GPON, P2P, VDSL), des accords entre FAI qui n’aboutissent pas, le consommateur risque d’être le grand perdant de ces enjeux qui le dépasse.
Paul Champsaur, le président de l’Arcep indique que l’un des risque d’une abscence de régulation est d’avoir à faire face à de multiples monopoles locaux, c’est-à-dire que le premier opérateur à fibrer un immeuble prenne de facto le marché. Car les syndics n’accepteront pas d’avoir à faire plusieurs fois des travaux. L’Arcep souhaite que le premier opérateur qui investit dans un immeuble garantisse aux autres l’accès de sa fibre.
C’est la raison pour laquelle, l’ARCEP va lancer deux consultations publiques sur l’accès des opérateurs aux fourreaux de fibres optiques existants, ainsi que sur la mutualisation de la partie terminale des réseaux fibres.
Souce : les Echos, Journal des Télécoms, l’ARCEP