Selon la CGT, 3000 emplois seraient menacés dans les centres d’appel SFR par la politique sociale de Patrick Drahi
SFR a confirmé la fin prochaine des contrats avec plusieurs centres d’appel prestataires. Les fédérations CGT des télécommunications s’inquietent et estiment que 3000 emplois seraient menacés, dénonçant la politique sociale imposée par Patrik Drahi, le propriétaire du groupe SFR Numéricâble.
SFR n’a pas avancé le chiffre de 3000 emplois et précise qu’ "il ne s’agit pas d’employés de SFR mais de prestataires externes qui appartiennent à des grands groupes, travaillant évidemment avec de nombreux autres clients en France et à l’international, et qui sont informés de cette décroissance naturelle de l’activité depuis plus de deux ans".
SFR précise également que le nombre d’appels aux centres d’appel a diminuer de 30% en 2 ans car les clients privilégient les échanges en ligne et les applications sur smartphones. "Nous allons évidemment garder des centres d’appel en interne chez SFR en France pour les sujets complexes et nous renforcer sur la digitalisation" explique l’opérateur.
La CGT appelle tous les salariés à la grève samedi 9 avril pour que "SFR maintienne les emplois et l’activité dans tous les lieux de travail actuels".
Source : La Tribune