Une situation difficile sur le plan social chez SFR s’apparentant à un « PSE larvé » (Plan de Sauvegarde de l’Emploi). Voici ce que critique la CFDT de l’opérateur au carré rouge dans un communiqué, publié hier, en précisant que selon « le récent diagnostic social de l’expert mandaté par le CCE (Comité central d’entreprise), les suppressions de postes » se sont élevées « à 450 entre novembre 2014 et décembre 2015 » et affirme qu’il y a un « non-remplacement quasi-généralisé des postes libérés par le départ de salariés ». Au niveau du groupe SFR (Numéricable inclus), environ 900 postes auraient ainsi disparu sur un total d’environ 15 000.
Xavier Courtillat, délégué syndical central de la CFDT-SFR, exprime ses inquiétudes dans le journal
La Tribune sur la situation sociale chez SFR :
« Les gens sont inquiets, écœurés par le manque de respect, de reconnaissance, et le cynisme de la direction. Ils ne voient pas d’avenir dans le groupe et il y a beaucoup plus de démissions. En plus des difficultés internes, les collaborateurs sont affectés par les remarques qu’ils essuient à l’extérieur concernant la mauvaise qualité du réseau, ou les fournisseurs qui ne sont pas payés. »
Or, lors du rachat de Numéricable par Patrick Drahi en 2014, ce dernier s’était engagé à « maintenir l’emploi » au sein de l’opérateur dans un courrier adressé, à l’époque, au président du directoire de Vivendi, Jean-François Dubos. Logiquement, le syndicat a alerté le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, à ce sujet et demande à ce que des représentants des salariés soient reçus à Bercy, afin de faire pression sur la direction.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox