22/11
Capital révèle que Patrick Drahi possède un immense patrimoine immobilier en Suisse
Le propriétaire d’Altice, Patrick Drahi, connu pour sa réduction des coûts chez SFR, est également résident suisse. Et ce dernier n’est pas en reste sur son patrimoine immobilier en Suisse d’après le site Capital, qui a effectué un reportage très révélateur sur la collection du milliardaire dans le pays des Helvètes.
L’homme d’affaires essaye néanmoins de rester discret dans la presse suite aux nombreuses plaintes concernant le réseau de l’opérateur au carré rouge ou, de manière plus spécifique, à cause du climat social très tendu chez SFR à cause de départs volontaires importants, mais également à cause de différentes coupes budgétaires chez l’opérateur.
Parmi les acquisitions suisses de Patrick Drahi, de magnifiques villas comme celle de Cologny, une banlieue chic de Genève : 3 000 mètres carrés acquis pour un montant de 18,6 millions d’euros en juin 2014 via sa société Canef. Ou encore deux chalets au bord de la rivière Matter Vispa pour un montant astronomique de 45,7 millions d’euros, une transaction réalisée via sa société NDZ (prouvée par plusieurs documents municipaux) et que le fondateur d’Altice a toujours démenti.
On retrouve également parmi ses récents achats en Suisse un terrain de 4 400 mètres carrés, de nouveau à Cologny, en vue d’y bâtir deux villas de 700 mètres carrés habitables chacune pour un montant de 15 millions d’euros. Ou encore une acquisition le 15 janvier dernier, via la société Canef SA, d’une propriété de 2 130 m², pour 13,8 millions d’euros, toujours à Cologny. Au total, l’actionnaire majoritaire d’Altice a investi plus de 110 millions d’euros dans l’immobilier Suisse.
Certains des collaborateurs de Patrick Drahi auraient décidé de l’imiter et d’investir également en Suisse, comme le secrétaire général d’Altice, Jérémie Bonnin, qui a acheté, en 2014, une propriété d’environ 3 000 mètres carrés pour 13,8 millions d’euros à Collonge-Bellerive, ou encore Dexter Goei, le directeur général d’Altice, qui ne vit qu’a cinq minutes de son collègue et qui s’est offert en 2012 une propriété de 4 000 mètres carrés pour 7,7 millions d’euros.