SFR se dit « étonné par l’accueil réservé au deal Orange-Bouygues »
Nous vous le rapportions, les négociations pour le rachat de Bouygues Télécom par Orange, avancent. Stéphane Richard indiquait que la durée des négociations restantes se comptaient « en semaines ». Des négociations qui sont entrées dans la phase où sont associés Free et SFR.
D’une part, Iliad (Free). Le dernier entrant pourrait récupérer une partie du réseau mobile de Bouygues, des boutiques, des employés et des abonnés pour 1,8 à 2 milliards d’euros. Au menu, reprise d’une partie du réseau mobile et des licences. Selon certaines sources citées par le Figaro, les négociations avec Free porte également sur une partie du personnel de Bouygues Télécom dédié au réseau. Concernant les boutiques de Bouygues Télécom, Le Figaro indiquait hier que « l’avenir est plus incertain ».
D’autre part, SFR-Numéricable. Le groupe de Patrick Drahi ne semble pas aussi enthousiaste. D’après Les Echos, Michel Combes, l’actuel président-directeur général de SFR-Numericable, s’est déclaré « étonné par l’accueil réservé au deal Orange-Bouygues » alors que le rapprochement est, sur certains points, similaire à celui tenté par SFR-Numéricable en juin dernier. En effet, le groupe SFR-Numéricable proposait également 10 milliards d’euros à Bouygues et une partie des actifs (réseau, boutiques, abonnés) à Free.
Pour le sixième patron de SFR en cinq ans, « le rapprochement entre le numéro deux et le numéro trois du secteur semblait poser problème il y a six mois, alors qu’aujourd’hui il n’y en aurait aucun pour un mariage entre le numéro un, avec l’Etat au capital, et le numéro trois. Etonnant, non ? ».
SFR n’est pas content ? Et pourtant, s’il parvient à arracher dans les négociations une partie du réseau de Bouygues Télécom, il pourrait également être gagnant. Cela lui permettrait de rattraper son retard sur le déploiement de son réseau mobile 4G.
Merci à Poupon