[MAJ] Into the West sur SerieClub
Maintenant que les freenautes abonnés à Canalsat bénéficient de SerieClub, braquons les projecteurs sur une nouvelle série qui sera diffusée tous les mercredis soir à 20h50 à partir du 11 avril.
Il s’agit de Into the West, produit par Steven Spielberg.
Attention, le format est particulier car il s’agit de 6 épisodes – c’est donc une mini-série – de 90 minutes, réalisés par différents metteurs en scène.
Il s’agit d’un western qui se passe durant la conquête de l’ouest américain entre 1825 et 1890, à l’époque où des pionniers espèrent trouver une vie meilleure plus à l’Ouest. La série propose donc de suivre les aventures de deux familles : des immigrants et des indiens d’Amérique.
La diffusion de la série au cours de l’été 2005 sur la chaîne câblée américaine TNT, a attiré 6,5 millions de téléspectateurs. Un bon score pour une chaîne câblée. La série a récolté 16 nominations aux Emmy Awards 2006, mais en a obtenu que deux dans des catégories mineures.
Alors, branchez vous sur le canal 25 de Canalsat afin de suivre la vie des pionniers de l’Ouest !
Toutes les infos sur la série sur le site SerieLive
[MAJ] Le premier épisode a été diffusé mercredi 11 avril. Il sera rediffusé le 15 avril à 17h24 et le 17 avril à 22h25.
[MAJ2] L’avis de Télérama : Steven Spielberg a voulu monter « sa » conquête de l’Ouest, avec de gros moyens, des images léchées et des réalisateurs éprouvés. Il a pris soin de mettre constamment en parallèle le destin des Indiens – qui, comme dans Danse avec les loups, parlent leur langue – et celui des pionniers.
Paradoxalement, cette production qui mise beaucoup sur la force des images (la charge des bisons vers la falaise en est un exemple superbe) ne leur fait aucune confiance : tout est systématiquement commenté, voire réexpliqué par une exaspérante voix off. Les personnages semblent sortir tout droit de La Petite Maison dans la prairie, à commencer par Jacob, héros humaniste, visionnaire, mais surtout parfaitement transparent. Quant aux Indiens, pourquoi prendre la peine de les faire s’exprimer dans leur dialecte si c’est pour leur prêter des propos aussi insipides ? Into the West verse trop souvent dans le sentimentalisme, là où on attendait un souffle épique. Toute comparaison avec Deadwood, autre série western actuellement diffusée par Canal+, serait inutilement cruelle.
Sophie Bourdais