Jeudi dernier, Maxime Lombardini a fait un bilan du déploiement de la fibre optique chez Free. Ce fut à l’occasion de
la conférence France Très Haut débit, où chacun des opérateurs a pu s’exprimer. Maxime Lombardini est passé après Orange et SFR-Numéricable et a reconnu que c’était
« très difficile de passer après les deux locomotives », Orange et SFR-Numéricable s’étant qualifiés de locomotive de la fibre.
Le Directeur Général de Free a rappelé que « Free s’est engagé tôt, en 2006 ». « Nous avons fait le choix de nous impliquer très fortement dans le FTTH. Free a investi à ce jour un peu plus 1 milliard d’euros, principalement dans les zones très dense, sur lesquelles on a commencé à avoir une accélération de prises d’abonnement, même si les choses ne vont jamais assez vite » a-t-il expliqué
Le déploiement en cours et à venir chez Free
Maxime Lombardini a rappelé que Free avait été « dès 2011, co-investisseur de la totalité des déploiements en, zones AMII d’Orange » et l’opérateur continuera sur ce schéma de co-investissement qui lui « semble très vertueux ». Le Directeur Général de Free a également fait une annonce concernant les Réseaux d’Initiative Public (RIP) sur lesquels il est absent pour le moment, comme la plupart des opérateurs nationaux. « Nous serons clients des réseau d’initiative publique » a-t-il dit, mais en demandant à ce « qu’il y a ait un architecture technique de système d’informations et commercial, qui colle autant que possible à l’architecture des zones AMII […] Par ce que c’est très compliqué pour un opérateur d’aller se raccorder à une multitude de réseau si ces réseau sont hétérogènes ».
Le FTTH pour tous à termes, mais des solutions cuivre en attendant
Pour Free,
« le FTTH est le réseau pérenne que chaque français aura à terme mais il faut être conscient que la construction de ce réseau prend beaucoup de temps, en termes de travaux, de déploiement, puisque rentrer dans chaque immeuble, puis dans chaque logement c’est quelque chose de long et parfois compliqué » a expliqué M. Lombardini, insistant bien sur le fait que
« dans le futur on arrivera à relier la quasi totalité des abonnés »
Pour autant Free croit que le cuivre a encore beaucoup à délivrer, que c’est le moyen d’améliorer les connexions « au travers de la montée en débit, associée au VDSL. Cette solution permet d’apporter rapidement un meilleur débit à un grand nombre de foyers ». S‘adressant à la salle, Maxime Lombardini a d’ailleurs lancé un appel : « N’hésitez pas à nous proposer des projets de montée en débit, on en est systématiquement client ».
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox