En parallèle du projet de loi renseignement, Bernard Cazeneuve a reçu les représentants de Twitter, Facebook, Google, Microsoft, Apple ainsi que l’Association des fournisseurs d’accès Internet, afin de mettre en place plusieurs accords dans le cadre du projet de loi renseignement, toujours sur le même leitmotiv : la lutte contre le terrorisme. Cette réunion fait suite à celle initiée au mois de février où Bernard Cazeneuve s’était rendu à la Silicon Valley pour convaincre les géants du web que la lutte contre le terrorisme pouvait aussi se faire en amont.
A l’issue de cette rencontre, le ministre de l’Intérieur a annoncé de nouvelles « bonnes pratiques contre la propagande terroriste ». Au menu, il s’agirait de la création d’un « label » qui permettrait de retirer encore plus rapidement les contenus jugés illégaux. Il est question de « mieux hiérarchiser et organiser les demandes de retrait ». Il s’agit là d’une nouvelle méthode, plus « industrielle », voire à la chaîne. En gros, les services de police auront à remplir de petits formulaires, en « caractérisant les motifs d’illégalité des contenus », explique un des invités. La police remplit donc ces petites alertes, qui sont ensuite analysées par le site concerné, qui décide ensuite ou non si le contenu reste.
Les opérateurs auront des formations de police, afin de les habituer à ces nouveaux processus. Pour faciliter les échanges entre le gouvernement et les géants du net, un « groupe de contact permanent » va être mis en place, géré par le cyberpréfet Jean-Yves Latournerie.
A priori tout roule des deux côtés, puisque tous les big boss du net semblent être parfaitement d’accord avec ce nouveau dispositif, Google en premier : « Nous avons réaffirmé nos engagements à retirer les contenus terroristes, à assister les services d’enquête et à promouvoir un contre-discours en ligne ». Microsoft lui, se prévaut d’avoir « su être réactif au moment de Charlie Hebdo », et le plus grand réseau social du monde jure que « les terroristes n’ont pas leur place sur Facebook ». C’est un vrai plaisir de voir toutes ces entités marcher main dans la main.
A priori, les mauvais sujets n’auraient pas été abordés. La question d’ajouter les algorithmes des services de renseignement n’est pas arrivée, et personne ne s’est risqué à aborder le sujet. Google rappelle tout de même ne pas être « en accord avec tous les articles du projet de loi ».
Source : Les Echos
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