Arrivé en France en septembre dernier, Netflix se porte bien. C’est la conclusion du cabinet Médiamétrie qui a mesuré l’impact de la plate-forme de SVOD depuis son débarquement. La question que tout le monde se pose ne trouve toujours pas de réponse : on ne connaît toujours pas le nombre exact d’abonnés français. Faute de mieux, le nombre à retenir reste celui donné par le New-York Time, soit 500 000, mais la valeur est « surement polluée par les abonnements gratuits. »
Cette étude de Médiamétrie pour le JDN, réalisée sur 2 049 internautes, donne quand même quelques chiffres intéressants. Ainsi, alors qu’ils n’étaient que 60 % à connaître le service en octobre dernier, ils sont désormais 66 %. L’indicateur stagne alors qu’il avait doublé entre juillet et octobre. L’étude indique : « l’époque était alors marquée par beaucoup de spéculations et fantasmes sur la profondeur du catalogue de Netflix. Les utilisateurs pensaient qu’ils pourraient accéder à des contenus hyper récents en matière de série comme de films ». Ce qui n’est pourtant pas complètement faux, Netflix ayant déjà démontré sa volonté de proposer un catalogue original et récent. Certes, la chronologie des médias est un frein à la nouveauté, mais elle n’a pas empêché Netflix de proposer quelques pépites à succès comme Daredevil, Unbreakable Kimmy Schmidt ou encore Marco Polo, sorties en France au même moment qu’aux Etats-Unis.
Coté satisfaction, 94 % des abonnés estiment l’être, dont 34 % « tout à fait », et 60 % « plutôt ». 98 % admettent qu’ils pourraient recommander le service à leur entourage, et autre évolution marquante : 95 % envisagent de poursuivre leur abonnement, contre 60 % en octobre dernier.
Moins parlants, les autres chiffres nous apprennent que 78 % des personnes interrogées pourraient conserver Netflix en plus d’un précédemment abonnement à un service de SVOD ; et que l’abonné moyen s’abonne d’abord à Netflix pour respecter la loi qui dit que télécharger ce n’est pas bien (43%), plutôt que pour le prix (41 %). Pour le chiffre exact du nombre d’abonné ou de la part de marché, nous n’en saurons toujours rien. Jamila Yahi Messaoud, directrice du département Cinéma, Comportement Média et Ad’hoc de l’Institut, n’est pas très claire sur le sujet, invoquant qu’il aurait fallu un échantillon plus important, et que l’étude n’avait aucunement pour but « d’évoquer le marché potentiel ».
Source : JDN
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