Sous le coup d’une enquête pour abus de position dominante, Bruxelles s’est lancé dans l’offensive contre le géant américain.
Cette offensive a également été soutenue en France par une autre offensive des sénateurs de l’opposition qui ont déposé un "amendement anti-google". Malgré l’opposition du gouvernement, ce dernier a été validé par le Sénat et arrive donc sur les tablettes de l’Assemblée Nationale.
Le texte s’il était voté imposerait à Google et aux autres moteurs de recherche ayant un "effet structurant" de mettre des liens vers trois autres moteurs de recherche concurrents sur leur page d’accueil.
Si Google n’obtempérait pas, le texte prévoit une amende allant jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires.
Pour le PDG d’Orange qui reproche régulièrement aux institutions d’Europe de ne rien faire contre les GAFAN (Google, Amazon, Facebook, Apple, Netflix) qui dictent leur loi aux autres interlocuteurs d’internet, cette enquête est "une grande victoire morale et intellectuelle."
Pour lui, que Bruxelles se soit saisi du dossier est "un signal très important pour tout l’écosystème numérique."
Pour lui, les opérateurs étaient impuissants contre le géant américain : "comment voulez-vous qu’un opérateur établisse un rapport de force avec Google ? C’est impossible !"
Il estime que cela faisait des années que "l’on avait l’impression de prêcher un peu dans le désert" leur reprochant régulièrement de ne s’intéresser "qu’aux problèmes de concurrence entre les opérateurs" et de "persécuter continuellement" les opérateurs engagés dans des fusions-acquisitions.
Orange fait notamment référence à l’enquête de l’autorité de la concurrence européenne concernant le rachat de Jazztel par Orange en Espagne.
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox