En ce premier trimestre 2015, chacun fourbit ses armes avant la grande bataille du très haut débit fixe et mobile. Si sur le mobile la guerre de la 4G bat déjà son plein, sur le dossier de la fibre optique et du très haut débit fixe, tout reste encore à faire.
De nombreux opérateurs peuvent ainsi se retrouver à construire une partie plus ou moins grande du réseaux français dans l’exigence du calendrier du gouvernement : couvrir toute la population en très haut débit d’ici 2022.
Si Orange caracole en tête sur le dossier du FTTH, Free s’active sur le VDSL2 et dans une moindre mesure sur le FTTH, Bouygues déploie son réseau
ADSL en propre, et SFR-Numericable poursuivent leur construction de leur réseau câblé.
Certains souhaitent en croquer également un morceau, comme Coriolis qui, déjà en contrat avec Numericable avant la fusion avec SFR, espère bien continuer de profiter des 8 millions de prises dont dispose SFR-Numericable sur le réseau câblé.
Pour François Richard, directeur général de Coriolis, l’ambition est de construire également un coeur de réseau qui "nous permette d’accélérer la fibre de manière à fournir le meilleur du haut débit."
L’opérateur souhaite également se rapprocher des collectivités territoriales qui ont déployé un réseau via les Réseaux d’Initiative publique. Coriolis a déjà pris contact avec Tutor et Covage afin d’accéder aux réseaux des RIP dans les zones peu denses.
Enfin sur le dossier des box, Coriolis promet une box capable de sauvegarder les données même en cas de sinistre, de quoi intéresser certaines entreprises qui se refusent encore au stockage en cloud : "nous allons proposer des box sécurisées capables de résister à des incendies. Elles pourront stocker jusqu’à 8 To de données."
Source : Le Journal des Télécoms
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox