L’affaire de la bourde de l’AFP continue de faire parler d’elle. Il y a une dizaine de jours, le patron du groupe Bouygues était annoncé comme décédé par erreur.
Pendant une demi-heure, les médias ont relayé l’info tant et si bien que la communauté industrielle française avait déjà commencé à se mobiliser. Les SMS de soutien à la famille affluent de partout. Pendant ce temps, Martin Bouygues, présumé mort, est en thalasso à l’autre bout de la France, portable coupé.
Son frère apprend la nouvelle qu’il trouve curieuse : "il avait parlé à Martin Bouygues deux heures avant." Sa femme, sa fille et même sa mère apprennent la nouvelle et fondent en larmes. Ces derniers previennent le reste de la famille. Les différents PDG des filiales du groupe Bouygues sont également mis au parfum.
L’Elysée, Matignon et le Medef s’apprêtent à réagir pour saluer la mémoire d’un "grand capitaine d’industrie."
L’industrie des télécoms s’en retrouve également secoué. Selon un proche de Patrick Drahi, au sein de SFR-Numericable,"on était sous le choc, dans l’effroi."
Même son meilleur ennemi Xavier Niel est ému par la nouvelle. Apprenant la nouvelle au restaurant, le fondateur de Free répond à ses proches que "franchement cela me fait beaucoup de peine."
Vient l’heure où Martin Bouygues apprend enfin qu’il est selon l’AFP, mort. Dans un premier temps "très énervé et en colère", une fois qu’il a rassuré ses proches, Martin Bouygues s’est dit "très ému des témoignages qu’il a reçus, il a réalisé qu’il était plus aimé qu’il ne croyait". Il finira par ponctuer cette anecdote, annonçant fièrement qu’il "vaut mieux apprendre sa mort de son vivant."
Paul Bouru, lobbyiste attitré de Martin Bouygues, finira par conclure par SMS qu’il "y a pire que Niel, il y a l’AFP." Une fois la séquence émotion passée la guerre peut recommencer…
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox